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Les 36000 communes françaises
12 août 2017

La ville de Compiègne (Oise)

Dates

 

1429 : Séjour de Jeanne d'Arc et Charles VII

1430 : Assiégée

1770 : Séjour de Marie Antoinette

1794 : Fermeture du couvent des Carmélites. Il sera transformé en caserne en 1810 contre 770 frcs or

XIXe : L Bonaparte, frère de Napoléon fut colonel du 5e régiment de Dragons de Compiegne

1810 : Séjour de Marie Louise l'Impératrice

1832 : Mariage de la fille de Louis Philippe, Louise et Léopold 1er, roi des Belges

1949 : Camping créé pat le TCF

1973 : Evasion du Palais de justice de Mesrine, le 6 juin

1977 : Elle devient la ville de départ du Paris Roubaix

 

Le palais impérial et son parc

 

chateau2

 

 

 

 

 

 

 

Ce palais remonte à Louis XV et fut terminé en 1786.

 Il fut hôpital en 1915 puis Quartier Général de 1917 à 1918. Bombardée pendant la première guerre mondiale.

 

Parc

En juillet 1752, est arrêtée la forme définitive du jardin prévu par l'architecte du roi JA Gabriel, pour parachever le réaménagement de la demeure royale de Compiègne entrepris dès 1710sous le nom de "grand projet".
Obéissant aux règles du jardin à la Française il est conçu dans un esprit de simplicité conforme à la vocation de résidence de chasse de Compiègne.
Promptement commencés les travaux marquent très vite le pas en raison de la priorité accordée à la reconstruction du château, et quand survient la révolution trente ans plus tard, le jardin reste en grande partie inachevé.
C'est la volonté de Napoléon 1er qui a repris Compiègne en 1806, qu'est dûe sa transformation en jardin paysager par l'architecte de l'empereur LM Bertault pour former un espace de transition entre le château et la forêt.
A partir de 1809 sont entrepris des aménagements qui en marquent encore aujourd'hui l'aspect général : construction d'un berceau (berceau de l'impératrice de 1810 par Bertault), d'une rampe, création d'un jardin paysager dans le périmètre d'origine et en conservant les Quinconces nord et sud (à partir de 1812).
Entre 1809 et 1810, sont bâtis les 2 pavillons de repos,dit de Quinconces, par Bertault, E et L Dubois et Redouté. L'un a été remplacé suite aux bombardements allemands de 1915. On y jouait aux boules, à l'arc, au jeu de Syam... et écoutait de la musique dans le kiosque qui a disparu dans les années 1920

Lors de son séjour à Compiègne en Mars 1810, Napoléon 1er décide de la construction d'une allée (Allée des Beaux Monts ; 4600m) assez large et couverte en berceau soit avec des arbres soit avec des plantes de manière qu'on puisse aller à couvert et à l'ombre du château à la forêt.
Ce berceau de 1400m de long sera achevé avant la visite de l'impératrice Marie Louise. en 1811.
En 1820, est créé par Bertault sous le réservoir de la Porte Chapelle (qui alimentait en eau le château et le jardin) une serre tempérée destinée à accueillir les collections florales et arbustives du jardin, en augmentation sensible depuis le 1er empire. Sous Napoléon III, et après la création d'un nouveau jardin fleuriste, la serre est réaménagée en 1862 en musée d'antiquités gauloises par l'architecte du Palais Aimé Grisart. Ce musée préfigure celui de St Germain en Laye.
Conçu pour l'agrément des souverains et de leurs hôtes, le jardin ou petit parc a été aussi le théâtre d'épisodes dramatiques comme la résistance héroïque du major Othenin à une attaque prussienne pour la prise de Compiègne les 31 et 1er avril. Durant la 1ere Guerre, il eut à subir également des bombardements aériens allemands en 1915, endommageant la façade du château et détruisant l'un des pavillons de repos.
Quoiqu'en constante évolution comme tout patrimoine végétal c'est le tracé initial de 1811que conserve aujourd'hui le jardin de Compiègne, enrichi des ajouts que lui ont apportés les règnes successifs notamment de Napoléon III, puis la 3e République. Dans les années 80, le jardin est l'objet d'une complète réhabilitation respectueuse de ces données historiques.

La vieille Cassine

 

la vielle CassineElle désigne en picard une maison d’aspect plutôt rustique. La vieille cassine remonte au XVe (1450) mais comporte une aile du XVIIIe. Ce fut longtemps la demeure des maitres du pont qui dirigeait les pilotes ou compagnons de l’Arche habiles à faire passer les bateaux sous l’ancien port dit « pont St Louis », ses arches multiples créaient des remous dangereux. Le pont Louis XV n’ayant que 3 arches, diminuait beaucoup les remous qui disparurent avec la canalisation de la rivière, quasi achevée en 1831. L’Oise fut en effet longtemps la voie principale de commerce de Compiègne. La corporation des Compagnons de l’arche avait son siège à la chapelle St Nicolas, patrons des marins dans l’église St Jacques.

 

 

 

 

L'hôtel de ville

 

Hoteldeville Elevé sous le règne de Louis XII (1498-1515), c’est un magnifique exemple du style gothique flamboyant. La statuaire de la façade et le décor des salles furent anéantis en 1792 mais l’édifice fut restauré au XIXe sous l’égide de Viollet le Duc. La Bancloque, la cloche fondue en 1303, résonne encore. Au sommet du beffroi, 3 jacquemarts, dits « picantins » car piquant en temps c'est-à-dire sonnant les heures. On leur donne les sobriquets de Langlois, Lansquenet, Flandrin, soit les 3 ennemis de la France au XIVe : l’Anglais, l’Allemand, le Flamand. La porte de l’Arsenal qui lui fait suite peut être attribuée à Philibert Delorme. Le musée de la figurine historique s’abrite à coté, dans un étage de cet ancien hôtel de la Cloche et de la Bouteille où Alexandre Dumas plaça l’épisode final du « Comte de Monte Christo ».

 

 

 

 

 

 

La tour Jeanne d'Arc

 

 

TourJDarcDite la « grosse du Roi » ou tour Beauregard. Au palais carolingien situé sur la hauteur dominant l’Oise, succéda le château capétien dont il reste la tour circulaire (12e). En bordure de la rivière, il contribua à défendre l’ancien port dont les vestiges sont proches. Abandonné après St Louis ce château demeura jusque sous Louis XI, le siège de l’auditoire de la justice royale, avec sa prison. La tout tombait en ruine, une pétition révolutionnaire réclama la démolition de ce monument de l’orgueil de nos rois. Elle est dénommé ainsi Tour J d’Arc en hommage à l’héroïne qui franchit l’ancien pont avant d’être capturée de l’autre coté de la rivière, le 23 mai 1430, G de Flavy, capitaine de la ville a pu observer cette fatale escarmouche de sa plateforme supérieure.

 

 

 

 

L'église St Jacques

 

 

EglisestJacquesElle tient son patronyme d’une des routes de Compostelle. Paroisse royale, elle garde des faveurs de Louis XV un riche décor de boiseries et de marbres ainsi que plusieurs tableaux. Un trésor de reliques y est conservé. Jeanne d’Arc y vint communier, peu avant sa capture en 1430. Une chronique de 1498 prétend qu’elle aurait alors déclaré aux gens qui l’entouraient : « mes bons amis et mes chers enfants,… je suis trahie et bientôt je serai livrée à la mort. Priez Dieu pour moi, je supplie ; car je ne pourrai plus servir mon roi et le noble royaume de France ». Elle renferme des orgues anciens, des fonts baptismaux 18e, statues des 15 et 16e, un bénitier du XIVe.

 

 

 

 

 

 

 

L'Hôtel Dieu

 

hotelDieuStNicolasAnnexe de l'abbaye St Corneille, (restauré par Saint Louis, fondateur de la chapelle St Nicolas) St Nicolas au Pont entièrement reconstruit et richement doté par St Louis qui y transporta lui même le 1er malade dans un drap de soie, il nourrissait aussi de ses mains les infirmes. 134 pauvres et malades avaient chauds, dormaient dans un lit individuel, étaient nourris et consolés. Les religieuses Augustines y furent remplacées en 1792 par des Soeurs de St Vincent de Paul. Depuis sa réunion à l'hôpital général en 1894, les bâtiments médiévaux de l'ancien hôtel Dieu ont été aménagés en salle de réception et d'expo. La chapelle garde un magnifique retable d'art baroque, sculpté en bois de chêne.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A voir également

 

 

signaletique forestière

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les panneaux de la forêt de Compiègne

 

 

sous prefecture

 

 

 

 

 

 

La sous préfecture

 

 

 

AncHallesXIIIe

 

 

 

 

 Plaque

"petit lendit ou petit St Clément (arcades d'une ancienne halle XIIIe)" 

 

 

 

Avenue des Beaux Monts

 

 

 

 

 

 

 

 

Avenue des beaux monts

 

 

 

PlaceStClément

 

 

 

 

 

 

Place Saint Clément

 

 

 

cloitre

 

 

 

 

 

 Le cloître Saint Corneille (XIVe). Ce cloitre dépendait de l abbaye St Corneille qui se nommait avant abbaye ND, elle même fondée en 877.

 

 

 

 

Le golf (1896)

Le théâtre impérial de style italien (XIXe)

Accolé au flanc de l’église Saint Jacques, le monument aux Morts, œuvre de M Réal del Sarte, s’inspire du chant des camelots du roi, « demain sur nos tombeaux, les blés seront plus beaux ».

 

A faire

 

Randonnée : La ville est traversée par le GR 655 qui la relie à Senlis d'une part et Noyon d'autre part.

 

A lire

 

Description du château royal de Compiègne (1829)

Compiègne, sa forêt, ses alentours (1869)

 L'illustre Compiègne (1870)

 

Pour en savoir plus sur Compiègne et sa région, cliquez !!!

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