La ville de Rives en Seine (Seine Maritime)

La ville est née de la fusion en 2016 de Caudebec en Caux, Saint Wandrille-Rançon et Villequier

Caudebec en Caux

Quelques dates

Durant l'antiquité la ville se nommait Lotum

1369 : Construction des premières fortifications

1425 : Fondation de l'actuelle église ND

1562 : Pillage de l'église

1592 : Prise par le duc de Parme / Séjour d'Henri IV

1611, 1708, 1751 : Grands incendies

1882 : Reliée par le rail à Rouen jusqu'en 1949

1940 : Incendiée le 9 juin

Les fortifications

 
Au moyen age, Caudebec était une ville fortifiée ceinturée de murs de 3 à 4md’épaisseur. De puissantes tours s’élevaient aux angles des hautes murailles.
Au nord de la tour des Fascines se trouvaient des marais ; une salle voûtée y exista encore. Dans le couloir, on trouve des vestiges d’un escalier de pierre qui devait accéder aux terrasses supérieures. La tour des Fascines a été ainsi nommée parce qu’elle a été construite sur l’emplacement même tour bâtie à la hâte avec des fascines ou fagots assemblés

La tour d'Harfleur      

La tour d’Harfleur présente un intérêt historique puisque c’est un exemple d’architecture militaire et le dernier vestiges des fortifications Les travaux de reconstruction entrepris dès 1945 ont permis de mettre à jour leurs fondations. Démolie en 1783, la tour d’Harfleur doit son nom au fait qu’elle était reliée à la route qui menaient à Harfleur, ville très importante alors appelée Harrefleu.

La tour des Fascines

Maison des Templiers

XIIIe : construction de la maison des templiers
Cette magnifique bâtisse est considérée depuis toujours comme la plus ancienne construction de la ville. L’origine de son nom reste énigmatique … aucune recherche n’a permis d’affirmer qu’elle ait été la propriété de templiers. Par contre la maison a été utilisée comme lieu de prêche par les protestants. Depuis 1935, la maison abrite le musée Biochet Bréchot, consacré à l’histoire locale. La maison est aujourd’hui gérée par l’association des amis du Vieux Caudebec, créée au début du XXe. Celle-ci a notamment empêché un éventuel acquéreur US de démonter le bâtiment et de le remonter pierre par pierre aux USA.

L'église Notre Dame

Fondée en 1425, remplaçant l'ancienne, G Letellier en sera l'architecte. Terminée en 1539 sous la direction de T Théroulde. Henri IV dira qu'il s'agit de la plus belle chapelle du Royaume.
C’est l une des plus belles églises de Normandie avec son grand portail (16e) aux 333 personnages sculptés et son ensemble exceptionnel de verrières. De nombreuses confréries ou corporations prenaient en charge les chapelles qui leur étaient réservées. L'une des 19 chapelles est devenue sacristie. Cette « dentelle de pierre » comme l’écrivait V Hugo a subi d’importants dommages pendant la Réforme comme en témoigne l’inscription gravée sur la façade nord : « la désolation de cette église fut le 12e jour de mai 1562 ». En 1793, elle sera de noveau saccagée et endommagée en 1940.

 Elle renferme un orgue des 16 et 18e, un lutrin de 1652, des fonts baptismaux des 16 et 17e, une pièta du XVe, de la tombe de l'architecte Letellier... Surmontée de 2 flèches : La grande des 15 et 16e (54m) et la petite (15e) par les moines de Saint Wandrille, rénovée en 1924.

Elle sera rénovée après guerre dans les années 50 et 60.

 Son cadran solaire

Le hameau de Barre y va

Le hameau possède une hêtraie (19e) planté par le propriétaire du domaine de la Martinière, ainsi qu'une chapelledu 18e renfermant une vierge du XIIIe et des Ex-Voto de marins. Dans les falaises on retrouve des grottes formées dans la falaises ont servies de refuges d 'ermites au XVe avant de devenir des abris anti bombardement.

 Enfin vous pouvez admirer une pierre tournante qui selon la légende tourne à chaque Noël.

Autres curiosités de la ville

L'ancien abreuvoir de la ville

Les anciennes prisons

 Habitations qui ont survécues aux bombardements de la seconde guerre mondiale

 Hôtel de ville

Le Pont de Brotonne (1970') qui remplace le bac

 A faire

Randonnée : Le GR2 qui suit la Seine et relie la ville à Saint Wandrille d'une part et d'autre part Villequier.

Randonnée : Les sentiers d'Emilie vous propose 2 boucles (2h50 les 2)

A lire

Esquisse de l'histoire de Caudebec-en-Caux et de sa région (1913)

La Normandie monumentale et pittoresque (1893) à partir de la page 349

Caudebec en Caux - L'église Notre Dame par l'abbé Lefay (1960')

Saint Wandrille-Rançon

Présentation

Wandrille fut le fondateur de l’abbaye en 652. Le rayonnement de l’abbaye fut à l’origine de la prospérité du village : cultures céréalières, vignes, vergers, moulins…

En 1825, le village de Rançon, du nom de la rivière qui y prend sa source, est rattaché à Saint Wandrille.

L'abbaye

L’abbaye a abrité 300 moines à ses débuts au VIIe. Sa construction débute en 650 et termina en 750. En 754, l'église Saint Pierre brûle. La reconstruction durera un siècle avant la destruction du monastère par les Danois  en 858. Ce n’est qu’un siècle plus tard qu’elle renaîtra de ses cendres. Au XIIe de nouveau bâtiments sont construits. En 1257, l'église brûle. Du XIIIe au XVIe, l'abbaye est reconstruite avant d'être pillée par les Huguenots en 1562. L'église est foudroyée en 1631, seuls resteront le réfectoire et l’aile du cloître du XIVe. Au XVII et XVIIIe, l'abbaye connaît de nombreux travaux dont des destructions de bâtiments anciens. L’église abbatiale du XIVe deviendra carrière de pierre à la Révolution. Au XIXe de nouvelles destructions et un incendie (1862) ont lieu.  Aujourd’hui subsiste encore une chapelle du XIIe. L’ensemble du monastère sera restauré par un particulier à partir de 1863. L’archevêché de Rouen le rachète en 1894. En 1931, les moines reviennent. L’abbatiale actuelle fut bâtie en 1968 à partir d’une grange seigneuriale datant des XIII et XVe.

L'église paroissiale

Autres curiosités

L'if de cimetière

Plaque de cocher

L'ancienne école des filles

La chapelle Saint Saturnin a été construite vers 1030, elle est la plus ancienne chapelle du diocèse de Rouen. Elle fut insérée dans le mur d’enceinte de l’abbaye en 1686.

Moulin sur la Rançon

Chapelle de Rançon

A voir également

Le manoir du Perroy a été aux XVI et XVIIe, il semble avoir été édifié en 2 temps, probablement par les moines de l’abbaye. Un colombier se dresse dans la cour.

Le moulin du Haut Pas a été mentionné en 1222. Il a appartenu jusqu’à la Révolution à l’abbaye de Saint Wandrille. Vendu comme bien national en 1791, il est doté d’une filature en 1823, puis transformé en bâtiment agricole en 1854. Le bâtiment principal date des XIV et XVe, avec une réfection au XVIe. Il possédait à l’origine 2 roues.

Le manoir d’Abbeville (1864) et sa grange dimière : Les restes du manoir d’origine et une partie de la grange dimière (XVIIe) brûlèrent en 1932. Seule la grange fut restaurée. Elle appartenait à l’abbaye, comme son l’indique : Abbeville se prononçait autrefois Abbéville, « qui appartenait aux abbés ».

La pisciculture a été fondée en 1920. Il existe une dizaine de bassins où exploitant élève essentiellement des truites arc-en-ciel et quelques farios. Ces truites sont destinées aux restaurateurs, aux charcutiers traiteurs, aux poissonniers, à des propriétaires de « parcours de pêche » ainsi qu’à des particuliers.

A faire

Randonnée : Boucle de la Coutume (2h30 ; 9km)

A lire

Saint Wandrille par le chanoine GA. Simon (1937)

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Villequier

Présentation

La commune est connue grâce au drame de Léopoldine Hugo et qui inspira son père, Victor dans "Les Contemplations". Au cimetière une partie de la famille Hugo repose au cimetière (La femme de Victor, Léopoldine et son époux Charles).
Plusieurs châteaux (La Guerche, La Martinière...) offrent une belle vue sur la Seine à ses propriétaires. Parmi ces châteaux il ne reste plus celui de la famille des Villequier (détruit en 1763), dont un membre participa à la croisade en 1096. 

Bébec

L'église Saint Pierre date des XV et XVIe

 Dans se hameau, vous trouverez également un château

A voir également

Eglise de Villequier

La Seine

Son château (XVIIIe)

Le manoir des Roques

Son presbytère (XVIIIe)

La maison du passeur est devenu un gîte

Stèle Léopoldine

"En souvenir de Léopoldine Hugo et de son mari Charles Vacquerie noyés en Seine, ici le 4 septembre 1843. Il faut que l'herbe pousse et que les enfants meurent je le sais O mon Dieu"
A Villequier 4 septembre 1847

 A faire

Le musée Victor Hugo
Il se situe dans la maison Vacquerie (XIXe) depuis 1959 et possède des jardins.

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