La commune du Mêle sur Sarthe (Orne)
Présentation
Le Mêle est un centre administratif car il est le siège de la communauté de communes du pays Mêlois et celui du pays d’Alençon. Il est également un centre touristique car il fait partie du parc Normandie Maine et possède son office de tourisme. Enfin c’est un centre dynamique dans plusieurs sens car il possède de nombreux commerces, des industries et de nombreux services dont des services à la personne ou des services publics (La Poste) et bénéficie de bons réseaux de transports la N12 (Paris Brest) et l’A28 (Rouen Tours) à 15 km.
Historique de la commune
L’histoire concerne chaque commune, il y a toujours une anecdote que les anciens retiennent pour la raconter plus tard. Si on prend l’exemple du Mêle on pourra citer que l’un de ses seigneur est à l’origine de la mort d’Henri II .Mais commençons par le commencement en parlant du blason (Cf. plus bas) qui nous dit déjà plein de choses.
En effet si Le Mêle s’appelle ainsi c’est parce qu’il y a un merle sur le blason avec le temps le nom s’est déformé pour obtenir la toponymie d’aujourd’hui.
Au dessus du blason on observe des créneaux, signe de la présence d’un château autrefois. L’histoire du Mêle débute par cela : la construction du château par le seigneur de Bellême et d’Alençon (G.1er Talvas) au Xème. La famille de Talvas se succède jusqu’au XIème où la commune passe sous le giron des Montgomery (ami de Guillaume le Conquérant) car les Talvas n’avait plus de descendance masculine. Cette famille règnera sur Le Mêle jusqu’en 1786. Elle fut une bienfaitrice du Mêle avec une série d’ornementation (château, jardins, chapelle…). Enfin la famille qui succèdera à la famille Montgomery sera les Béthune-Sully. Après la révolution ce fut le déplacement de la ville du bas vers la ville du haut. De ce fait on doit reconstruire une église pour l’occasion car l’ancienne est en triste état. L’église sera néoclassique. Le Mêle à connu l’occupation prussienne puis allemande, le monument aux morts en fait foi. La dernière guerre est la plus marquante car le jour du débarquement (6 juin 44) la gare de Coulonges, l’église du Mêle et une partie du village sont endommagées par l’explosion d’un train de munition allemand par les alliés. Après guerre et la libération de la commune le 11 aout 44 par le Général Patton on relatera les difficultés lors de la création du jumelage franco allemand suite à l’occupation allemande pendant la guerre. En effet ce jumelage date de 1967 où il y avait bien sûr des vétérans de la guerre.
On finira sur quelques dates montrant l’évolution, l’innovation dans la commune.
1836 : Le maire crée un corps de Sapeurs Pompiers volontaires
1855 Le centre ville est dévié.
1905 : Arrivée de l’électricité avec l’implantation d’une usine électrique
1931 : L’eau potable arrive
1935 : un terrain de football et une piscine sont inaugurés
Un ancien haras
Détail dans l'ancien haras
Il ferma dans les années 2000. Une partie des locaux est devenu depuis un gîte rural.
Les fonctions de la place du Mêle
La foire aux poulains en 2008
La place occupée par le marché hebdomadaire
D'autres fêtes et foires sont organisées annuellement (année 2013)
Le Lac (1975)
En fait il n’y a pas que le lac et les activités nautiques mais aussi des courts de tennis, un mini golf… Il a fallu dix ans pour que la base voit le jour. On suivit par d'autres activités et le camping. Le lac donne lieu à une fête qui n’est plus aujourd’hui.
A voir également
Église Notre Dame de l’Assomption (XIX-XXe)
Reste du château devenu en partie l’école Saint Joseph (XVI XVIIIe)
Halle aux grains devenue théâtre-cinéma
Ancien relais de la poste devenu hôtel du même nom
Ce blason est présent sur le fronton de l’Hostellerie de la Poste, ancien relais.
A faire
La voie verte (Cette voie ferrée était ancienne (1873) reliait Alençon à Condé sur Huisne a été fermée par décret en 2001) datant de 2010.
A lire
Le Merlerault, ses herbages, ses éleveurs, ses chevaux et le haras du Pin. La Plaine d'Alençon. Le Mesle-sur-Sarthe (1866) à partir de la page 88
Bulletin du Comité des travaux historiques et scientifiques. Section d'histoire et de philologie (1911) de la page 136 à 142



