La cathédrale de Rouen et quelques églises rouennaises

1 janvier 2014

La cathédrale de Rouen et quelques églises rouennaises

La Cathédrale

Liste de chapelles

Chapelle St Pierre et St Paul

Inscription commémorant le transfert des ossements de l’impératrice Mathilde, retrouvés dans l’abbatiale du Bec Hellouin en 1846, déposés en 1871.

Mathilde, fille de Henri 1^er, Roi d’Angleterre et duc de Normandie, femme de Henri V, empereur d’Allemagne, mère d’Henri II, roi d’Angleterre, duc de Normandie, père de Richard Cœur de Lion.

Traduction : « Grande par sa naissance, plus grande par son mariage, plus grande encore par sa progéniture. Ici repose la mère des Henri : Mathilde »

Chapelle des Fonts

Chapelle Sainte Agathe

On y trouve une statue de St Nicaise provenant de l’église Saint Herbland de Rouen

Chapelle Sainte Colombe dite du blé eucharistique

On y trouve deux tableaux de Volterrano (XVIIe), des vitraux de Max Ingrand (1956).

Chapelle Sainte Anne

Elle abrite une statue du Sacré Cœur (1892) par F. Bogino, des vitraux de G. Barbe du XVe.

Chapelle Saint Pierre dite du bâtiment

Elle abrite un tableau du XVIe, une Vierge à l’Enfant (1955) de Lagriffoul et des vitraux (1955) de Max Ingrand.

Chapelle Saint Léonard

Elle abrite une statue de Saint Antoine en marbre du XVIIIe) provenant de l’hôpital de Beaucaire (Gard) et des vitraux (1956) de Max Ingrand.

Chapelle Saint Nicolas

Elle abrite une grille en fer forgé décorée de motifs dorés (feuilles…) du XVIIIe, un autel de Sainte Cécile, une statue de Sainte Cécile (1777) par Clodion, 2 tableaux, une épitaphe (X XIe) d’un certain Rodolphus et des vitraux (XVe) de G. Barbe.

Chapelle Saint Julien

Elle abrite un tableau (1588) de M. de Joncquoy et un second du XIXe et vitraux (XVe) de G. Barbe.

Chapelle de la Vierge

Chapelle Notre Dame de Piété

Chapelle Saint Joseph (ancienne chapelle du Grand Saint Romain)

Chapelle Sainte Jeanne d’Arc

Chapelle Saint Eustache

Chapelle Saint Etienne la grande église

Chapelle Saint Sever

Chapelle Saint Eloi

Transept des libraires

L’Escalier de la bibliothèque du Chapitre
Ses 2 premières volées avec porte en accolade sont l’œuvre de Guillaume Pontifs (1479), les volées suivantes construites en 1788 pour accéder au nouvel étage des archives.

Dans les bas côtés, on observe des baies du XIIIe à 2 lancettes sous un oculus.

Sur les murs ouest sont ornés d’un vitrail avec 2 médaillons du XIIIe provenant de l’actuelle chapelle Sainte Jeanne d’Arc et d’un tableau (XVIIIe)

Revers du portail des libraires (XIII XIVe)

Les statues du début du XIVe sont placées dans les baies. A gauche « l’Arbre de la Science du Bien et du Mal » avec Adam et Eve. La Grande Rose, réédifiée par Guillaume Nouel au XIVe est un magnifique vitrail en forme de rosace.

Transept de la Calende

Revers du portail de la Calende (XIII XIVe)
Composé de 4 grands fenestrages aveugles surmontés de gâbles enserrant un réseau de quadrilobes sculptés où figurent des scènes de la vie et du martyre de Saint Nicaise, Saint Laurent, Saint Eustache, Saint Etienne, Saint Martin et le Baptême du Christ. Dans les arcatures et entre les gâbles, sous des dais, statues du XIVe (restaurées au XVIIIe). La claire voie bordée d’une balustrade, précède une grande rose au tracé original, formé de lancettes tête bêche

Les vitraux du XIXe ont été détruit en 1944.

A gauche du portail, dans une arcatures aveugles du soubassement : un christ aux liens du XVe.

Le portail des Maçons

Le portail donnant autrefois accès à la loge des maçons (détruite en Avril 1944), était également appelé « Portail de Saint Siméon » en raison de la scène de la Présentation de Jésus au Temple sculptée sur son tympan (actuellement déposée dans la chapelle Saint Julien)

Deux colonnes cannelées d’ordre ionique en marbre de Carrare provenant de l’ancien jubé de style néo classique de la cathédrale (construit par l’architecte Couture sur un projet de Le Carpentier en 1777) : sous un entablement surmonté de balustres, 6 colonnes délimitaient 3 baies occupées par l’autel de Sainte Cécile à gauche, l’entrée du chœur au centre et l’autel de Notre Dame du Vœu à droite. Le jubé fut supprime en 1884. Actuellement, le musée des Beaux Arts de Rouen conserve 4 autres colonnes et une partie de l’entablement remontés dans la salle du jubé.

La cathédrale dans les arts (qualques exemples)

Peinte par Roberts en 1831 (appartenant au musée de Blackpool)

Peinte par Villeret en 1832 (appartenant au musée des Beaux Arts de Rouen)

Peinte par P. Langlois en 1838 (appartenant au musée des Beaux Arts de Rouen)

Photographiée par Edouard Baldus dans les années 1850 (photo du musée d'Orsay)

Photographiée plusieurs fois par Edmond Bacot en 1853 (photos du musée d'Orsay)

Peinte par Wood en 1854

Photographiée par les frères Bisson en 1855 (photo du musée d'Orsay)

Photographiée par Médéric Mieusement en 1886 (appartenant au musée de Charenton le Pont)

Peinte plusieurs fois par Claude Monet dans les années 1890 (Elle est visible dans les musées de Rouen, d'Orsay, Marmottan à Paris)

Peinte par O. Friesz en 1908 (Appartenant au musée de Grenoble)

A lire

Description historique de la cathédrale de Rouen (1837)

Dans ce document sont décrit des choses existantes, des objets disparus suite à la seconde guerre, d'où son intérêt.

Quelques églises

En images

L'église Saint Joseph

L'église Saint Hilaire

Eglise Saint Clément

Cadran solaire de l'église Saint Vivien

Cette église date des XIV, XVI et XIXe.

L'église Saint Jean Eude

Elle date de 1928

L'église Saint Maclou

Elle date des XV et XVIe. Elle possède 5 porches, des vitraux du XV et XVIe. Les portes ont été sculptées par J. Goujon.

Gravure de Missel du début du XXe

Deux poignées de portes

Remarque : Une maquette du XVIe est visible au Musée des Beaux Arts

L'église Saint Ouen

Gravure de Missel du début du XXe

Elle a été peinte par Fréchon en 1891

Elle renferme les tombes de J de Saint Avit (évêque d'Avranches mort à Rouen) et de Nicolas de Normandie (Oncle de Guillaume le Conquérant)

Eglise Saint Lô

L'an de grâce 1533 le 9 de juin révérend père en Dieu Jean de la Massonaye par la permission divine, évêque d’Hippone, Docteur en Théologie et suffragant de monseigneur Georges d’Amboise, Archevêque de Rouen, dédia l’église St Lô, estant pour lors Cure religieuse personne Dom Guillaume Dantan Prestre estant Trésoriers Michel le Chignerre, Guillaume Alorge sieur de Pissy, Jean de La Place sieur de Fumechon Secretaire du roy Richard Le Gay Maistre des ouvrages de cette Ville

Cette inscription a été restituée en ce lieu l'an de NS 1751

Eglise Saint Olaf (1926)