La commune de Saint Arnoult (Seine Maritime)

Présentation

La commune a été habitée dès l’époque paléolithique, la découverte de nombreux outils atteste cette présence. Si la voie romaine traverse la commune, il ne semble pas qu’elle soit à l’origine de son développement. La commune, qui était recouverte de forêts, a commencé son implantation au hameau de la Guerche sous l’impulsion des comtes d’Evreux, seigneurs de Villequier. Puis les moines de Saint Wandrille, implantés au lieu dit Royaumont, ont défriché la partie ouest encouragés par Saint Louis, territoire qui sera longtemps possession des Comtes de Maulévrier. C’est au XIIIe que s’est développée la commune autour de l’église actuelle rassemblant progressivement les habitants des différentes implantations. Au XIXe la commune se nommait Saint Arnoult sur Caudebec.

La mairie

La mairie fut transférée en 1984 dans ce manoir normand du XVI et XVIIe, ancienne demeure seigneuriale de la famille Sécard. L’architecte est typique du Pays de Caux.

L'église Saint Arnoult

L’église Saint Arnoult a été construite au XIIIe, elle subit un incendie et fut reconstruite au XVIe. Seul le clocher est d’origine, jamais il n’a été question d’agrandissement ni de remaniement. Si un vitrail représente Saint Arnoult, évêque de Metz, c’est une erreur. Après des recherches, il semble que notre Saint Arnoult était Arnoul des Yvelines, conseiller de Clovis. Un autre vitrail a été offert par les Dames du Paint Bénit en 1900. Ce vitrail représente le Pape Pie IV agenouillé autour des cardinaux. Dans ses mains, le décret du 8 décembre 1870 symbole du dogme de l’Immaculée Conception proclamé le 8 décembre 1854.

 

A voir également

Croix de la Landrière (XVe) La croix date de 1990 suite à un accident de voiture. Les sculptures sont Saint Jacques le Majeur, Saint Jean Baptiste et une vierge de l’enfant avec les donateurs.

Calvaire du Gibet (XVII ou XVIIIe) La croix actuelle a été offerte par le Rotary en 1994.

La pierre tournante ou Roche du Pain Béni. Nom donné par sa forme de chaire à prêcher. Il pourrait s’agir d’un dolmen remontant à la période gauloise, lieu de culte celte. Selon la légende, elle tournerait sur elle-même à Noël ou le Vendredi Saint, dévoilant les trésors cachés sous sa base.

Colombier de la ferme de la boulangerie (cylindrique, de briques et de pierres)

 A lire

Les églises de l'arrondissement d'Yvetot  (1852) page 80

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